Vibrante et moderne, la pièce de Christophe Sermet balance du Maxime Gorki, cul sec, dans le gosier du XXIe siècle. On en ressort ivre… de plaisir. Mais lucide sur ce que ça nous dit de nos révolutions à venir.
S’il existait un formulaire pour cocher tout ce qui fait d’une pièce de théâtre une réussite, le spectacle de Christophe Sermet ferait carton plein. Heureusement, personne n’a encore inventé un tel outil réglementaire mais il est tout de même des indices infaillibles pour dire que ces Enfants du soleil de Gorki constituent un mémorable joyau de la scène belge.
Premier signe qui ne trompe pas : étalée sur près de deux heures et demie, la pièce nous a semblé passer dans un souffle, léger, vital.