Le plus somptueux orchestre allemand de l’heure, celui de la Radio bavaroise, et son chef Mariss Jansons accumulent désormais une cascade de grands moments.
Puissamment dosée, toujours transparente, variée dans ses intentions et focalisée dans ses objectifs, leur 9e de Mahler est un véritable travail d’orfèvre, finement ciselé mais absorbé dans une grande ligne qui joue à fond la carte crépusculaire de ce prodigieux testament musical.