Voici donc le premier disque enregistré par l’orchestre qu’on appelle désormais la NDR Elbphilharmonie depuis qu’il est installé dans sa prodigieuse salle de Hambourg. Et ces interprétations sont à l’image de l’acoustique d’une netteté révélatrice du lieu : une 3e à la fois dense et mystérieuse et une 4e gorgée d’un lyrisme maîtrisé.
Cette lisibilité relève sans doute de l’épure mais Brahms n’est-il pas aussi et, peut-être, surtout un grand classique ?