Depuis le Winterreise de Kentridge, Matthias Goerne et le pianiste Markus Hinterhäuser ont pris goût à interroger les profondeurs de l’âme humaine. Ils le font ici autour de la vie de Schumann qui va des premiers émois fleuris de Myrten au chant crépusculaire des Sechs Gedichte und Requiem en passant par les plus wagnériens Gesänge op. 89.
C’est le parcours introspectif d’une vie qu’illustre la mise en abyme que nous proposent Goerne et Hinterhäuser sans jamais tomber dans la démonstration expressionniste.