Le Conseil de l’Europe a mis en demeure mercredi les autorités belges de prendre des dispositions pour assurer le respect des droits des détenus lors des mouvements sociaux engagés par les personnels pénitentiaires.
Le Comité européen pour la prévention de la torture (CPT), une des instances du Conseil de L’Europe basé à Strasbourg, a dénoncé dans une déclaration publique « l’incapacité persistante » des autorités belges à instaurer un service minimum pour garantir le respect des droits des détenus lors des grèves des personnels surveillants.
« Au cours de ses multiples visites dans les 47 États membres du Conseil de l’Europe ces 27 dernières années, le Comité n’a jamais observé de phénomène analogue, tant au niveau de la portée du phénomène en question que des risques encourus », souligne la déclaration.