Le 9 août 2007, la planète finance enregistrait la première grosse secousse de la crise qui allait révéler l’année suivante les travers de la dérégulation financière et obliger les pouvoirs publics (et donc les contribuables) à mettre au pot pour sauver des banques jugées « trop grandes pour faire faillite ». Notamment en Belgique.
Les autorités publiques, aux États-Unis comme en Europe, avaient alors promis de durcir les règles du jeu et de donner plus de moyens et de pouvoirs aux « arbitres », ces régulateurs qui, pour l’essentiel, n’avaient rien vu venir, ou presque.
Dix ans plus tard, des progrès ont été faits, des réformes ont été mises en œuvre, limitées, mais réelles. Par exemple, en matière de fonds propres.