Un Kim Jong-un hilare, entouré de ses conseillers, une carte du Nord-Ouest du Pacifique posée sur son bureau. Le cliché porte le sceau du Rodong Sinmun, organe du parti unique au pouvoir. La propagande nord-coréenne tourne à plein régime au lendemain du tir de missile au-dessus du Japon. « Un prélude important pour contenir Guam, base avancée de l’invasion », a justifié le leader du pays. Un tir qu’il considère comme un « lever de rideau » à des « contre-mesures résolues » contre les manœuvres militaires que mènent actuellement les armées américaine et sud-coréenne en Corée du Sud. Pour Pyongyang, ces exercices militaires réguliers entre Séoul et Washington sonnent comme la répétition générale d’une invasion.