« NOUS N’AVONS PAS D’POGNON MAIS DES PUTAINS D’IDÉES. » Les bonnes formules manquent rarement à Philippe Mercenier que ce soit dans la « vraie vie » ou sur une page Facebook, celle, en l’occurrence qui mobilise quotidiennement ses 1.700 contacts pour venir en aide aux migrants du parc Maximilien. L’homme de 59 ans est la paradoxale figure de proue d’un collectif sans nom qui organise à travers la Wallonie des collectes pour distribuer vivres, vêtements et sacs de couchage au parc bruxellois. Créatif et innovant, le réseau multiplie les initiatives.