Les recteurs de l’ULB et de la VUB ne font pas exception. « Je ne nie pas qu’il y a des problèmes, il ne faut pas être bisounours, entame Caroline Pauwels. Qui regrette que la ville qu’elle aime tant soit « si sale ». Yvon Englert s’inquiète, comme tant d’autres, de la crise que traverse Bruxelles au niveau de la mobilité, déplore le manque de moyens, de vision, l’absence d’une communauté urbaine. Mais, très vite, il revient sur les atouts de la ville. « Les Belges ne se prennent pas au sérieux, c’est plutôt une qualité. Mais il ne faut pas pour autant s’autoflageller. » Son homologue néerlandophone y va même d’un message aux médias. « Pourquoi ne s’intéresser qu’aux problèmes ? Je vais continuer à insister sur le positif de Bruxelles. Je suis optimiste. Il ne faut pas mettre la tête dans le sable, mais la ville a plus de potentiel que de problèmes. »