Teodor Currentzis ne fait rien comme tout le monde. Sa symphonie « Pathétique » sent le soufre, la sueur et la passion. Des changements de tempi d’une audace inouïe bousculent et propulsent un discours qui n’est jamais en repos. On dépasse volontiers les règles du genre symphonique pour aborder les frontières du poème symphonique dans la mesure où le chef ne cesse de vouloir nous raconter une histoire avec un engagement déterminant.
Cinglant et ensorcelant. Un peu plus et on dérapait !