Elle, la reine du bondage chic, burlesque décadent et menottes froufrou. Celle qui, à l’heure de l’éjaculation précoce façon YouPorn, a remis au goût du jour l’art de l’érotisme, de l’attente passive et passionnelle, de la lente montée vers l’extase. Maîtresse et esclave, fantasme de bien des tourments pubères, notre mère à tous. Lui, Sébastien.
C’est bien logiquement que ces deux-là se sont rencontrés, se sont trouvés. Elle chante, lui compose ce premier album de la diva. Un album en anglais-français qui sonne comme une resucée (si on nous permet) du désormais classique Sexuality . C’était attendu, c’était espéré, sans doute un peu trop. Des mélodies langoureuses, des nappes de synthé façon musique de porno soft italien des années 80 et par-dessus, la voix douce et (faussement) innocente de la diva Dita.