James McMillan est un homme très engagé : viscéralement écossais, politiquement proche de la gauche libertaire, catholique (sa femme et lui sont laïques dominicains). L’homme n’a pourtant rien d’un excité, il s’exprime très posément, avec une clarté exemplaire. S’il a à son actif un nombre important de musiques religieuses, il accumule néanmoins les compositions symphoniques et de musique de chambre. Peu à peu, son image apparaît comme celle d’un des musiciens les plus novateurs de la Grande-Bretagne de l’après-Britten et Tippett.