Un peu moins de cinq ans après la sortie de Qibla wa qobla , et après un emballant petit détour électro en duo (Yallah Bye), Jawhar redevient troubadour, mêlant son chant en arabe et ces influences à chercher – comme on l’a déjà maintes fois écrit – du côté de Nick Drake.
Bien sûr, ce n’est pas que ça, et si « Shereb » donne envie de taper dans les mains, il y a chez l’artiste un don pour la légèreté, dans la guitare et les compos aux accents folk, souligné encore par la délicatesse de sa voix. « Sghar » pourrait même être la bande-son d’un rêve soyeux.