Fils de judoka bulgare, Toma Nikiforov, lui, est carrément né dans une marmite de judo, deux étages au-dessus de la salle du Crossing Schaerbeek où avaient émigré ses parents, il y a 25 ans, et son destin de champion était, dès lors, tout tracé.
Rarement, en effet, a-t-on vu un sportif belge « programmé » comme lui pour briller dans un sport, même s’il a longtemps hésité entre tennis, gymnastique et – surtout – natation avant de se résoudre à suivre cette voie dessinée depuis son plus jeune âge, lorsque son géniteur le déposait avant même qu’il ne sache marcher sur les bords du tatami.