Un an après le braillard et décevant Humanz, Damon Albarn ressort Gorillaz sous un jour plus ramassé, humble et intimiste. Comme si le compositeur pop le plus prolifique de ces vingt-cinq dernières années voulait reprendre le contrôle de son joujou virtuel.
Exit les dérives dance et le hip-hop à tout va, The Now Now navigue dans des eaux calmes entre pop-folk et électro-funk et se présente quasiment comme un album solo du démiurge – George Benson et Snoop Dogg en sont d’ailleurs les seuls invités –, s’il n’était prisonnier du concept Gorillaz.