Au lendemain de la démission de Nicolas Hulot, on peut la décoder en pointant le déséquilibre entre ce qu’il a obtenu et ce qu’il a cédé. On peut gloser sur la question de savoir si la politique environnementale du gouvernement Macron sera pire avec ou sans lui. Se réjouir, braire, polémiquer… Mais au-delà de l’échec personnel d’un homme, avec ses qualités et ses défauts, la sortie du Breton est surtout symptomatique d’une chose bien plus profonde : la difficulté – l’incapacité, diront les pessimistes – de nos gouvernements à changer le « logiciel » qui leur sert à prendre des décisions.
Les connaissances scientifiques ont grandement progressé, les constats se sont affinés qui montrent les liens étroits entre les différentes crises que nous connaissons : sociales, économiques, environnementales, climatiques, énergétiques, migratoires…