Après une période estivale bien chargée au niveau international et un bilan sportif plutôt mitigé pour nos représentants (un Champions Trophy décevant mais instructif pour les Red Lions, une 10e place frustrante lors de la Coupe du monde, à Londres, pour les Panthères, une demi-finale pour les U18 Boys à l’Euro espagnol, mais une médaille d’argent éclatante et méritée pour les Girls), il est déjà grand temps pour les 12 équipes femmes et hommes de Division d’honneur de reprendre le collier.
Un championnat de Belgique qui va connaître une petite (une grande ?) révolution avec un format totalement revisité en raison du coup d’envoi de la Pro League, en janvier prochain. L’apparition de la nouvelle compétition mondiale signe la fin de l’ancienne formule et impose de passer à une saison domestique réduite à 22 rencontres. Toutefois, elle promet une formule avec bien plus d’enjeux, de passion et de suspense de bout en bout. Le championnat devrait donc être plus attractif… On croise les doigts.
Chez les hommes, la domination du Dragons pourrait prendre fin. Après avoir conquis un 4e titre consécutif, le club de Brasschaat entame un nouveau cycle après le départ de neuf de ses joueurs dont Arthur Van Doren, le « meilleur joueur du monde ». De quoi laisser de belles perspectives et offrir de sérieuses ambitions au Waterloo Ducks, au Racing ou au Léopold qui devraient se positionner rapidement comme candidats potentiels pour coiffer les lauriers nationaux.
Chez les femmes, les Brabançonnes de Waterloo rêvent déjà, évidemment, du doublé même si elles sont bien conscientes que la concurrence sera rude avec, entre autres, le Braxgata ou la Gantoise.
Le système de poules (6 équipes avec 4 qualifiés dans chaque groupe pour les matchs à élimination directe) ne devrait pas laisser une grande marge de manœuvre aux différentes écuries lors du premier tour. Il faudra donc répondre présent dès les premiers duels et ne pas gaspiller d’unités en chemin. A contrario, pour les ténors, un démarrage poussif pourrait ne pas se révéler catastrophique puisqu’un bon quart de finale pourrait permettre de se remettre en selle et de se lancer à la conquête des lauriers.
Bref, les amateurs de beau jeu et de spectacle espèrent vibrer lors d’un championnat revisité et raboté à un peu moins de cinq mois. Sur papier, la compétition s’annonce en tout cas plus ouverte que jamais. Une bonne chose pour cette formule qui devra rapidement convaincre afin de s’imposer dans un calendrier international toujours plus chargé.
Retrouvez tous les noyaux ce jeudi dans votre journal, ou en version numérique sur la liseuse.
Les frites, Lady Gaga et Philippe: les gagnants et les perdants de la semaine
Par Eric Deffet
Le {magnat} magnifique
Par Michel Francard
Si par une nuit d’hiver un voyageur…
Par Alain Berenboom