Parmi les compositeurs regroupés sous l’étiquette néoclassique, Olafur Arnalds est probablement le plus pop. Contrairement à son ami Nils Frahm, c’est sur le tard qu’il a suivi sa formation classique, trop intéressé par le rock pour rester assis derrière un piano, jusqu’à ce que l’attrait des envolées lyriques le rattrape.
Sur son quatrième album solo (sans compter les bandes originales de films ou de séries), l’Islandais inscrit sa musique dans un triangle magique nourri d’electronica ambient, de mélodies pop et d’orchestrations classiques minimalistes. Ses compositions sont fondamentalement organiques, qui doivent autant à Sigur Ros qu’à Chopin, à son projet électronique Kiasmos qu’à Arvö Part.