On ne remerciera jamais assez la bonne ville de Berne de nous avoir offert deux artistes très attachants : Stephan Eicher et Sophie Hunger. Pour le reste de la Suisse, il faut reconnaître qu’à l’international, c’est un peu le désert.
Qu’importe puisque le septième album de la chanteuse est une vraie bonne surprise. Elle-même définit ce disque comme de la « folk électronique minimale » car oui, la guitariste et pianiste, qui nous a habitués à la délicatesse et à la douceur acoustiques, s’essaie ici à l’électro mais à sa façon : pointilliste, moléculaire.