C’est un disque parfait. Rien à jeter, aucun regret.
D’abord il y a le son, délicat, juste, lyrique et minimaliste à la fois, dense. A la trompette d’Airelle Besson bien sûr, pure et fragile. Mais aussi à la contrebasse de Stéphane Kerecki, pleine, ronde, et au piano d’Edouard Ferlet, magnifique, mélodique et rythmique.
Au-delà de cette matière sonore, il y a le répertoire de cet album, proche du classique, avec des compositions de chacun des musiciens et des « reprises » de Ravel, Fauré, Tchaïkovski, des mélodies et des harmonies fortes, où le trio se permet avec grâce de bouger entre les lignes, où il trouve des portes qui permettent de s’échapper de la partition.