Le procès correctionnel d’une poignée de responsables d’OKC (Ogyen Kunzang Chöling) commencera le 4 janvier. Après les vastes perquisitions de 1997, l’enquête a encore mis des années pour dénouer l’organisation tentaculaire qui s’ancrait aux quatre coins de l’Europe. Robert Spatz, le lama fondateur et principal inculpé, devra répondre personnellement d’au moins 6 plaintes pour abus sexuels préférentiellement sur mineures, et faire face à plus d’une centaine de préventions sur la construction financière ainsi qu’à la qualification d’association de malfaiteurs. Le terme « secte » n’étant pas reconnu judiciairement parlant, des voix officielles d’OKC se sont clamées courroucées de l’usage du vocable « sectaire » par la chambre du conseil, comme de l’évocation de la communauté dans deux enquêtes parlementaires en France et en Belgique.