Taux planchers, marges d’intermédiation fatalement rabotées, régulation coûteuse, digitalisation nécessitant de lourds investissements, oui, ces dix dernières années, les banques ont vu leur business model bouleverser. Bien sûr, nos institutions belges en 2008 furent, parmi les plus touchées en Europe par la crise bancaire (qui, a, elle-même, inauguré l’ère des taux bas). Dans un tel contexte, jouer sur le rapport coût/bénéfices est un grand classique. Surtout si l’on est coté en Bourse et que l’on veut continuer à répondre aux exigences de ses actionnaires, en affichant toujours une rentabilité satisfaisante pour les marchés.