Interrogé sur La Première, Maxime Michiels a réagi à la lettre ouverte écrite par 400 professeurs au ministre de tutelle Jean-Claude Marcourt. Il s’est dit ravi que les professeurs s’intéressent à leur cas « avec six ans de retard ».
Dans leur lettre, quatre cents professeurs issus de toutes les universités francophones dénoncent les effets indésirables de la réforme de l’enseignement supérieur intervenue en 2014 avec le « décret Paysage ». Ils pointent du doigt la règle des 45 crédits sur 60 à valider pour passer de première en deuxième et donc la suppression de la notion d’année d’études. Selon les signataires, cette situation entraîne son lot des dérives : entre autres, un sentiment erroné de réussite, l’impression de liberté totale dans l’organisation du parcours et la dévalorisation des diplômes.