A l'occasion des élections fédérales en Allemagne « Le Soir » décrypte les enjeux du scrutin, l’état de l’Allemagne et l’état d’esprit de ses citoyens.
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La chancelière Angela Merkel espère former son gouvernement avec les sociaux-démocrates d’ici Pâques. L’Europe sera de nouveau prioritaire. Mais rien n’est encore gagné.
La chronique d’Alain Berenboom. Quel paradoxe : la chancelière sombre parce qu’elle était prête à récupérer tous ceux qui n’avaient pas coulé en Méditerranée.
Après avoir refusé une alliance avec Angela Merkel, Martin Schulz fait marche arrière. Le président du Parti social-démocrate ouvre la voie à une « grande coalition » avec les conservateurs, la troisième en 12 ans.
Personne n’est donc à l’abri d’une crise profonde, même pas les leaders à la Rajoy ou Merkel. La grande différence entre eux et « nous » réside cependant dans l’impact de ces faiblesses soudaines.
Après l’échec de la coalition conservateurs, libéraux et écologistes, l’Allemagne entre dans une phase d’instabilité politique et se dirige vers de nouvelles élections. Angela Merkel, fragilisée, compte se représenter.
Dimanche soir tard, le FDP a annoncé se retirer des pourparlers pour former un gouvernement. La chancelière jouait sa survie politique dans les négociations gouvernementales
Tiraillée entre les écologistes et les conservateurs « ultras » de la CSU, la chancelière n’arrive pas mettre d’accord les partis de sa future coalition sur la question du regroupement familial des réfugiés.
Avec le discours du président français sur l’UE mardi, et un sommet informel jeudi, les dirigeants européens ouvrent le débat reporté pour après l’élection allemande.
Angela Merkel a gagné le scrutin mais elle encaisse un lourd revers politique : le faible score des conservateurs l’oblige à faire appel à deux formations pour trouver une majorité stable au Bundestag.
La réélection d’Angela Merkel ne fait plus aucun doute. Le plus intéressant dans cette campagne amorphe sera de savoir quel allié choisira la chancellerie pour former le prochain gouvernement. Elle a l’embarras du choix.
Ce dimanche, on vote en Allemagne. Pour la première fois depuis la création de la République fédérale, six partis pourraient être représentés au Bundestag. Dont l’« Alternative für Deutschland », d’extrême droite.
Avec plus d’un million de réfugiés, l’Allemagne est confrontée à un énorme défi d’intégration alors que le pays a changé radicalement ses positions sur l’immigration.
Ce dimanche se dérouleront les législatives allemandes. Portés par la crise des migrants, les populistes de l’AFD sont aux portes du Parlement. Si elle se concrétise, cette percée constituera un phénomène nouveau dans un pays préservé de la tentation des extrêmes depuis la Seconde Guerre mondiale.
Allemagne: la crise que l’Europe ne peut se permettre
Par Béatrice Delvaux
Chroniques |
Personne n’est donc à l’abri d’une crise profonde, même pas les leaders à la Rajoy ou Merkel. La grande différence entre eux et « nous » réside cependant dans l’impact de ces faiblesses soudaines.