Mogi Bayat. Un nom qui circule dans le football belge depuis quinze ans désormais. Plus qu’un nom, c’est devenu un prénom. Comme un patronyme. Une image, celle du lion qu’il a mis en photo de son profil Twitter. Une gueule aussi. Une grande gueule. Le genre de personnage clivant, charmant et détestable, cajoleur et manipulateur à la fois. En 15 ans, parti de rien, d’un petit club à la limite de la relégation, il est devenu un acteur incontournable du football belge. « Trop incontournable », diraient certains. Son omniprésence et sa soif de publicité l’ont conduit à vampiriser le marché belge. Histoire d’une ascension.