Une certitude, l’exercice ne va pas plaire à tout le monde. Le plaidoyer (1) que livre aujourd’hui le professeur Jean-Paul Lambert, recteur honoraire de l’Université Saint-Louis, pour un refinancement de l’enseignement supérieur va en effet bien au-delà des complaintes habituelles sur le sujet. Conscient des contraintes budgétaires qui handicapent la marge de manœuvre de la Fédération Wallonie-Bruxelles, il jette un regard critique sur les choix politiques portés par le gouvernement francophone depuis vingt ans et les met en perspective avec ceux de nations semblables. Avec une recommandation : c’est par un rééquilibrage des masses budgétaires réservées aux différents niveaux d’enseignement que l’on pourra, demain, assurer l’indispensable refinancement de l’enseignement supérieur. Démonstration.
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