Ailleurs, le dialogue avec les instruments solistes se fait merveilleusement complice. Et voici le retour étincelant d’Orlando furioso, seul opéra de Vivaldi vraiment connu en 1999.
De bout en bout de ce programme savamment pensé et dosé, la voix de Bartoli est un ensorcellement, avec des demi-teintes qui deviennent d’envoûtantes caresses, de suaves moments d’abandon bientôt bousculés par l’éclat festif ou guerrier d’autres airs.