En matière de commerce international, le président des États-Unis tient sa promesse d’utiliser la manière forte. Il annoncera la semaine prochaine des mesures visant à protéger la sidérurgie américaine.
Le président américain tombe de plus en plus bas. Lundi et mardi, ce sont plusieurs chefs d’entreprise de premier plan qui l’ont lâché. Il ne reste guère que les « red states » pour le soutenir massivement.
Durant sa campagne présidentielle, le magnat de l’immobilier avait promis de pourfendre Wall Street et ses milliardaires. Aujourd’hui, les financiers richissimes se bousculent dans son gouvernement.
Au programme, un impôt des sociétés réduit à 15 % sur les PME et les grandes entreprises, des réductions d’impôt sur les revenus moyens, une simplification du code fiscal, des tranches d’imposition passant de sept à trois.
Le président américain, qui a promis de réécrire la régulation financière, n’exclut pas un retour au principe de séparation entre banque commerciale et banque d’investissement.
Investir outre-Atlantique pourrait être plus intéressant que jamais. L’élection du magnat de la brique à la Maison Blanche pourrait profiter à l’immobilier américain, selon l’avocat d’affaires Jean-Marc Goossens.