Alors oui, ces 16 sonates, tour à tour, gambadent ou s’affrontent, elles crient, hurlent et chuchotent avec un à-propos sidérant. Et surtout, elles nous expliquent combien, dans sa retraite madrilène, Scarlatti était un musicien avide de découvertes et d’expériences, choisissant la fausse modestie des formes courtes pour déchaîner des orages intérieurs qui laissent pantois l’auditeur moderne.
Eh bien, oui, Domenico Scarlatti devient un vrai compositeur d’aujourd’hui.