Depuis Tunis
I ls l’ont tué pour un téléphone ! », scandaient avec colère et amertume les centaines de manifestants subsahariens, ce mardi midi, dans les rues de Tunis, pour protester contre l’agression qui a coûté la vie à Falikou Coulibaly. Ce jeune Ivoirien de 33 ans, à l’origine d’une association d’entraide, était connu de la communauté ivoirienne, il est devenu le symbole de la condition des Noirs vivant en Tunisie, pour qui cette mort est le drame de trop.