Dans les allées du Musée juif de Belgique, les photos de Léonard Freed questionnent le monde d’hier et d’aujourd’hui. Le photographe juif américain capture ainsi le mouvement des droits civiques aux États-Unis, le conflit israélo-palestinien ou encore la catastrophe du Bois du Cazier. De nombreux visiteurs, Belges ou étrangers, jeunes ou moins jeunes, ignorent ce qui s’est joué entre ces murs le 24 mai 2014. La plaque en hommage aux quatre victimes de l’attentat perpétré par Mehdi Nemmouche est discrète. Le portique de sécurité, lui, est presque devenu banal pour les visiteurs, habitués depuis quelques années à se soumettre à de tels dispositifs.