Alors que Martin Fayulu était donné vainqueur par la plupart des observateurs, la Céni (Commission électorale indépendante) a créé la surprise au milieu de la nuit en proclamant la victoire de Félix Tshisekedi Tshilombo, avec 38 % des voix. Ce résultat demeure provisoire certes, car des recours demeurent possibles, mais il met fin à une longue attente et il scelle la fin d’une époque, celle de Joseph Kabila, dont le dauphin, Emmanuel Shadary Ramazani, n’a engrangé que 23 % des voix, arrivant en troisième position, derrière Martin Fayulu, crédité de 34 % des voix.
Ce dernier, généralement donné gagnant et qui avait attiré des foules considérables lors de ses meetings de campagne, n’a pas accepté sa défaite, dénonçant le « putsch électoral » et le passage en force…