Comment peut-on justifier la « remastérisation » d’un album à la gloire de la « mission civilisatrice de la Belgique au Congo » en plein XXIe siècle ? Et en faire la cerise sur le gâteau d’anniversaire des 90 ans de Tintin XXIe siècle, à une époque où l’Occident semble retourner à ses vieux démons du « repli identitaire » ?
Ce sont les questions que le plus grand créateur africain de bande dessinée, le Congolais Barly Baruti, pose aujourd’hui, après avoir participé au débat organisé jeudi par Moulinsart à l’Hôtel de Ville de Bruxelles autour de cette réédition polémique.