Si les magistrats et les avocats belges pouvaient envoyer leurs enfants dans la rue, ils le feraient sans hésiter une seconde. Ils rédigeraient même les slogans : « L’indépendance de la justice en danger », « Citoyens égaux devant la loi, mon œil », « Pensions alimentaires, revenez dans deux ans », « Les procès en cour d’assises aux calendes grecques »… Car les magistrats et les avocats belges ne savent plus à qui dire leur détresse, réduits à crier dans les journaux et sur la place publique car « il n’y a pas d’écoute » du monde politique.