Le 2 janvier, j’ai foncé à la commune ! » Dès l’entrée en vigueur de la loi, Camille est donc parti « en éclaireur », comme il dit : « Etant engagé et travaillant dans une association LGBTQI+, j’avais suivi de près les débats sur la loi. Je me sentais suffisamment outillé pour affronter un mauvais accueil, par exemple. En réalité, j’ai été très bien reçu dans ma commune. » Depuis le 1er janvier 2018, les personnes trans peuvent changer de prénom et de marqueur de genre (passer du « f » au « m » ou du « m » au « f ») sur leur carte d’identité sans devoir au préalable consulter un psychiatre et passer sur le billard (lire ci-dessous). 727 Belges ont effectué les démarches, contre à peine une centaine l’année précédente. La loi répondait vraisemblablement à une demande.