Une « professeure », une « auteure » ou une « autrice »… Après avoir longtemps refusé de céder sur ce sujet, l’Académie française a donné jeudi son feu vert à la féminisation des noms de métier.
Il n’existe « aucun obstacle de principe » à la féminisation des noms de métiers et de professions, sont convenus les académiciens qui ont approuvé à « une large majorité » un rapport en ce sens.
Gardienne sourcilleuse du bon usage de la langue française, l’Académie française avait mis jeudi à son ordre du jour l’examen d’un rapport préconisant la féminisation des noms de métiers, sujet longtemps tabou au sein de l’institution fondée au XVIIe siècle par Richelieu.