Des parties civiles consternées. Les deux procureurs dépités. La plaidoirie de Me Sébastien Courtoy, l’avocat principal de Nemmouche, qui promettait depuis deux mois une « farandole de preuves », s’est écrasée, en fin d’une prise de parole de huit heures, sur l’affirmation, sans preuves, que l’attentat commis au Musée juif du 24 mai 2014, résulterait d’un assassinat ciblé contre des agents du Mossad (les services secrets israéliens), commis par des services libano-iraniens et mis sur le compte de Mehdi Nemmouche pour troubler les pistes.