Ce vendredi 8 mars, journée internationale des droits des femmes, combien de femmes délaisseront leur poste de travail ? Combien d’entre elles mettront de côté tout ce qu’elles gèrent au quotidien, entre le soin aux autres, aux enfants comme aux personnes âgées ou malades, et les tâches ménagères ? Combien d’étudiantes loin des amphithéâtres et des classes de cours ? Pour l’heure, l’ampleur que prendra la première « grève des femmes » organisée en Belgique est impossible à prévoir. Mais le collecti.e.f 8 maars, à l’origine de l’initiative, estime déjà avoir gagné son pari : « On ne savait pas du tout quelle réaction auraient les femmes en lançant le projet, explique Marina Vidal, membre du collectif. Nous avons fait un gros travail de prospection auprès des associations de terrain, car nous voulions avoir la plus grande diversité de femmes possible. Et cela dépasse déjà nos attentes : on sent le soutien des femmes, les deux grands syndicats nous soutiennent. »