Depuis la chute du gouvernement en décembre, le MR vit une séquence difficile.
18 décembre : Charles Michel propose une coopération entre son gouvernement minoritaire et le Parlement, pour relever quelques défis. Certains, même au VLD, l’interprètent comme un potentiel virage à gauche. Dans la foulée, la ligne du parti n’apparaît plus très claire : certains bleus insistent sur le libéralisme social, d’autres sur un positionnement plus à droite, d’autres encore sur l’environnement.
26 février : deux jeunes conseillers communaux critiquent ouvertement leur parti. Qualifiant Charles Michel de « président illégitime » et Didier Reynders de « cynique ».
27 février : Alain Destexhe quitte le MR et fonde sa propre liste. Que rejoindront les deux jeunes précités.
14 mars : Hervé Hasquin nous accorde une interview sur son livre : une analyse très dure du fonctionnement du MR et de certains de ses leaders.
18 mars : la députée wallonne Patricia Potigny quitte le MR pour rejoindre Destexhe. Elle prive le gouvernement wallon de sa majorité au parlement.
Chaque fois que le MR annonce une bonne nouvelle (le ralliement de Michel De Maegd le 13 mars, le retour de Sabine Laruelle le 17), une mauvaise nouvelle tombe le lendemain…
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