A l’invitation de François Pinault, le peintre anversois expose 80 toiles magnifiquement installées dans tous les espaces du Palazzo Grassi. Un dialogue époustouflant entre l’architecture, la lumière et une peinture dont l’apparente fluidité invite au questionnement.
Dans un mariage parfait avec les lieux, les œuvres prennent une dimension nouvelle comme ce triptyque donnant l’impression de ne former qu’une seule toile. - D.R.
Il y a quelques mois, le visiteur qui pénétrait au Palazzo Grassi était instantanément confronté à l’immense sculpture de Damian Hirst occupant le grand atrium et se dressant quasiment jusqu’au plafond, 18 mètres plus haut. La vision est totalement différente aujourd’hui avec Luc Tuymans. Mais pas moins forte. En ouverture d’un parcours exclusivement consacré à la peinture, on découvre une gigantesque mosaïque couvrant quasiment tout le sol du même atrium. Une image en noir et blanc, d’une étonnante simplicité : quelques arbres noirs qu’on dirait tracés d’un geste vif de calligraphe.