Des sécheresses implacables, les plantes grillées par le soleil, le sol crevassé, les forêts inflammables d’une étincelle, le poids de la chaleur sur les corps meurtris des bêtes et des gens qui résistent, le cortège des migrants qui fuient vers le nord, la résistance des envahis, les guerres de l’eau… Ou la fonte des glaciers, le niveau des mers en hausse, les ports engloutis, la pluie permanente, la navigation comme seule survie, les humains retranchés dans des îles… Ou encore la glace qui s’étend, partout, la neige qui tombe incessamment, le froid qui métamorphose arbres et gens en statues de glace… Les écrivains peuvent tout imaginer. Surtout le pire.