Sans soutien, Mathieu Debande ne serait probablement pas professeur de sciences humaines aujourd’hui. Dyslexique léger, il a échoué plusieurs fois à l’épreuve de « Maîtrise de la langue française », examen réputé difficile et rarement validé du premier coup. « Je sais très bien écrire dans la vie de tous les jours », explique-t-il. « Mais cette épreuve, qui a la forme d’une grande dictée bourrée de pièges de plus de deux pages, est indispensable à l’obtention du diplôme… De quoi en décourager plus d’un. »