Je suis outré ». Ce jeudi matin, l’espace aérien belge a été fermé, une partie des nuits, faute d’un nombre suffisant de contrôleurs pour assurer les services. Une situation qui se répète depuis des semaines maintenant, malgré les négociations entre direction et syndicats de Skeyes, l’entreprise publique du contrôle aérien (ex-Belgocontrol). Le devoir de réserve comme fonctionnaire fédéral justifiant la volonté d’absolu anonymat, ce contrôleur du ciel, ou contrôleuse, estime que les conséquences des actions actuelles débordent le cadre normal d’un conflit social alors que les enjeux ne le justifient pas.