Depuis douze ans, l’équipe du professeur Patrice Cani (chercheur FNRS-WELBIO) au Louvain Drug Research Institute de l’UCLouvain piste les qualités extraordinaires d’une bactérie intestinale, l’Akkermansia muciniphila. Chez la souris, elle s’est montrée capable de limiter l’obésité et le diabète de type 2. Au passage, on découvre avec surprise que l’utilisation de la bactérie Akkermansia sous forme pasteurisée entraîne une protection encore plus importante que la bactérie vivante vis-à-vis de différents facteurs de risques de maladies cardiovasculaires comme la résistance à l’insuline, l’hypercholestérolémie, ou encore le stockage des graisses dans le tissu adipeux.