Hautboïste solo du Philharmonique de Berlin depuis 1992, Albrecht Mayer aime dédier des programmes volages à son instrument. Au rayonnant concerto de Strauss, il ajoute ici Soliloquy, le mouvement achevé par Gordon Jacob d’une suite d’Elgar, destinée à Léon Goossens, le concerto moderniste écrit par le frère de celui-ci et un arrangement pour hautbois et orchestre du Tombeau de Couperin de Ravel. Le tout servi avec une rare élégance.