Dixième étape de « Noir Jaune Blues, et après », Aiseau-Presles dévoile un visage contrasté, et des habitants attachés à leur bourgarde. Viscéralement.
Radio Columbia, le petit Presles ou encore le centre culturel, autant de lieux dont les animateurs et patrons jouent un rôle social afin d’inciter les habitants de la commune à se côtoyer et à sortir de chez eux. Une gageure, car les quatre villages qui composent la commune sont très différents et très distants.
À Aiseau-Presles, les préoccupations des habitants sont surtout liées à la vie quotidienne, à la proximité. Pour autant, ils ne se désintéressent pas totalement de l’actualité et des sujets plus généraux.
Créée par la fusion des communes en 1976, l’entité d’Aiseau-Presles n’existe pas vraiment aux yeux de ses habitants. A Aiseau, à Presles, à Roselies ou à Pont-de-Loup, chaque habitant tient à son village comme à la prunelle de ses yeux.
Derniers artisans boulangers encore installés à Aiseau-Presles, Germain et Rose-Marie vont bientôt fermer boutique, mais ils resteront dans le quartier auquel ils sont attachés.