CRITIQUE
Biberonnés aux écrans, les ados seraient donc devenus incompatibles avec la scène ? Gavés de rebondissements permanents dans les séries télé, ils ne seraient plus réceptifs devant une pièce de théâtre aux ficelles plus artisanales ? Habitués à jongler entre Instagram et Snapchat, ils seraient incapables de rester scotchés plus d’une heure devant une seule et même histoire ? Que les bonimenteurs de ce genre de prophéties apocalyptiques aillent se rhabiller ! Avec Jimmy n’est plus là (dès 12 ans), la compagnie Trou de Ver prouve que le théâtre a encore bien des atouts pour séduire cette fameuse génération Z, autrement appelée les « digital natives ».