C’est un coup de chaud comme on n’en avait plus vu depuis presque trente ans, et la première guerre du Golfe, lorsque l’armée de Saddam Hussein avait envahi le Koweït : à l’ouverture des marchés pétroliers, le baril de Brent de la mer du Nord a brièvement enregistré une hausse de près de 18 %, franchissant la barre des 70 dollars. L’or noir s’est ensuite rapidement replié, pour se stabiliser entre 65 et 67 dollars le baril, ce qui représente quand même un bond de 10 % par rapport à son niveau de vendredi.