Entretien
Plus de 72.000 agents déployés et plus de 30.000 prêts à les renforcer en cas d’attaque terroriste. L’Afghanistan se rend aux urnes ce samedi pour une élection présidentielle à haut risque de violences et de fraudes, alors que les pourparlers avec les talibans visant à mettre fin au conflit demeurent dans l’impasse. La campagne électorale qui s’achève cette semaine a été marquée par un fort climat d’incertitude politique et par des attentats en série, faisant peser un haut risque d’abstention – comme c’était déjà le cas en 2014 et 2009 – sur le scrutin qui aurait initialement dû avoir lieu en avril 2019 et a été repoussé à deux reprises.