Le grand oral de Valdis Dombrovskis, futur vice-président exécutif pour « l’Économie au service des personnes », ne laissera aucun souvenir, s’agissant d’un débat sans aspérité (ou presque). Ni le moindre doute sur l’orthodoxie de l’ex-Premier ministre letton qui sera dans les faits le véritable gendarme budgétaire de l’Union – puisqu’il chapeautera l’Italien Gentiloni, commissaire à l’Economie.
La présidente Ursula von der Leyen n’a d’ailleurs pris aucun risque, reproduisant le schéma imaginé par son prédécesseur, Jean-Claude Juncker, où le même Valdis Dombrovskis cornaquait le Français Pierre Moscovici.